“J’étais un idiot”
Tous les jours à la sortie de l’école je prennais le bus pour rentrer chez moi. Toujours en même temps je montais dans le bus et je m’asseyais à la même place. Au prochain arrêt elle montait habituellement dans le bus, c’était une vieille dame aux yeux verts qui marchait à peine avec l’aide d’une canne, et qui me souriait toujours. Moi, idiot et grossier que j’étais, je ne lui ai jamais cédé mon siège, et elle restait debout, gardant à peine son équilibre.
Un jour, en jouant au football, je me suis blessé au genou et j’ai dû marcher avec des béquilles pendant plusieurs jours. Et c’est arrivé. Ce jour-là, je me sentais vraiment mal, j’ai rougi et j’ai même senti une larme. Quand je suis monté dans le bus elle était assisse à ma place et, quand elle m’a vu marcher sur des béquilles, elle m’a souri et n’a pas hésité un instant à me céder sa place. Alors j’ai compris que j’étais un idiot.
Depuis, je ne l’ai plus jamais revue, mais, depuis, je n’étais plus le même.
Tous les jours à la sortie de l’école je prennais le bus pour rentrer chez moi. Toujours en même temps je montais dans le bus et je m’asseyais à la même place. Au prochain arrêt elle montait habituellement dans le bus, c’était une vieille dame aux yeux verts qui marchait à peine avec l’aide d’une canne, et qui me souriait toujours. Moi, idiot et grossier que j’étais, je ne lui ai jamais cédé mon siège, et elle restait debout, gardant à peine son équilibre.
Un jour, en jouant au football, je me suis blessé au genou et j’ai dû marcher avec des béquilles pendant plusieurs jours. Et c’est arrivé. Ce jour-là, je me sentais vraiment mal, j’ai rougi et j’ai même senti une larme. Quand je suis monté dans le bus elle était assisse à ma place et, quand elle m’a vu marcher sur des béquilles, elle m’a souri et n’a pas hésité un instant à me céder sa place. Alors j’ai compris que j’étais un idiot.
Depuis, je ne l’ai plus jamais revue, mais, depuis, je n’étais plus le même.